Isabelle Abiven est autodidacte. Elle a grappillé sa formation en cours du soir, et à ceux de Frédéric Bouhon, génial prof de modèle vivant, et ancien président des Ateliers de Ménilmontant, ou en expérimentant, au bonheur des matériaux, jusqu’à découvrir le pastel sec, qui laisse s’exprimer matières et couleurs.
Pour ces portraits, plus de 100 photographies, judiciaires pour la plupart, ont été la source de ses dessins. Les tonalités sont simples : du rouge, du bleu plutôt clair, du gris et du brun composent la palette. Le cadrage se resserre sur les visages, pour saisir leurs expressions, essayer d’imaginer ce qu’elles pensent. Évidemment, elle a voulu mieux connaitre ces femmes qui ont été actrices de l’Histoire, de cette Commune de Paris si peu racontée à l’école…
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