Les dernières gouttes tombées, le rassemblement a commencé devant une vingtaine de participants.
Cette année, fait exceptionnel, nous saluons la présence d’un descendant d’un communard, Jules Migevant, architecte, qui s’est illustré à la tête du 66e bataillon en prenant le fort d’Ivry, et fut nommé juge suppléant à la cour martiale le 12 mai 1871. Saluons sa mémoire ; et que monsieur Jean-Paul Migevant trouve ici l’expression de notre volonté de maintenir ce devoir de mémoire envers les communards et la Commune de Paris.
Les interventions ont rappelé les réalisations de cette Commune de Paris en 72 jours. Se sont succédé Jean Regourd, pour la Libre Pensée Vendée : « Nous nous revendiquons de l’héritage de la Commune sociale, démocratique, laïque internationaliste, mais force est de constater que les héritiers de Thiers et des versaillais sont au pouvoir et que, fidèles à leurs ancêtres, la politique qu’ils mènent est antisociale, répressive, cléricale et militariste. » ; puis la lecture de messages : de la LP 17 rappelant le devoir de mémoire mis en oeuvre ; de la LP 16 souhaitant une bonne journée militante ; de l’UD Force Ouvrière de Vendée : « résister, revendiquer, reconquérir ». Florence Regourd, pour les Amies et Amis de la Commune, a lu des extraits du communiqué du 11 mai (« Macron, héritier des Versaillais »), s’indignant des propos présidentiels dans le documentaire de FR3 du 7 mai ; et enfin Annie Lefevre Brunel pour la section de Noirmoutier Vendée Nord-Ouest de la Ligue des Droits de l’Homme a insisté sur le rôle et la place des femmes.
Pour clore ce rassemblement, le poème de Gaston Couté, Premier mai, a été chanté sur l’air du Temps des cerises, avec l’aide de Y. Simard.
JEAN REGOURD