Les Communes en province
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Article de Marcel Sapey dans la revue Europe (n° 70, octobre 1951, pp. 87-95). *
Un passé de luttes ouvrières
Jusqu'en 1865, par sa production ouvrière, la région de Rive-de-Gier, Saint-Etienne, Firminy se classe en tête des bassins français. Avec sa quincaillerie, son armurerie, sa sidérurgie, sa rubanerie et ses verreries, c'est un des foyers industriels les plus prospères de France.
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1- Première approche avant la Commune
Cet article est le premier volet d’une mise en perspective des rôles respectifs de la province et de Paris dans les mouvements de protestation et les révolutions du XIXe siècle, jusqu’à la Commune. La seconde partie, incluant la Commune, sera publiée dans un prochain numéro.
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De la proclamation de la République jusqu'à la Commune, la vie politique de Rouen a été dominée par les événements militaires. Après la capitulation de Sedan, les armées allemandes, qui encerclaient Paris, arrivèrent aux confins de la Normandie; Gournay fut occupé le 26 octobre. Le 1er décembre, Manteuffel lançait son offensive sur Rouen ; les troupes françaises ne purent lui opposer aucune résistance sérieuse, et la ville fut prise le 5 décembre. En janvier, la ligne d'armistice Fécamp-Lillebonne coupa la Seine-Inférieure en deux, ne laissant libre que la région du Havre. Les Allemands ne devaient évacuer la rive gauche de la Seine qu'à la fin de mars et le reste du département le 22 juillet. L'organisation de la défense puis l'occupation ont accru les tensions sociales, mais également freiné leurs manifestations.
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Dans ce numéro de la revue La Commune consacré à la province nous ne pouvions passer sous silence le mouvement révolutionnaire qui, de 1870 à 1871, secoua Marseille et ses environs (1).
Proclamée le 23 mars 1871, la Commune avait des antécédents. Une première Commune avait eu lieu, le 1er novembre 1870. Il nous appartenait donc de retracer ces grandes journées révolutionnaires ainsi que de brosser le portrait de ces hommes qui, au sein de la cité phocéenne, surent lutter pour la République et la démocratie.
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Vallès perçoit immédiatement la Commune comme la revanche du 2 décembre : « Notre génération est consolée ! Nous sommes payés de vingt ans de défaites et d'angoisses (1) ». Dans L’Insurgé, il parlera de « pleine revanche », « d'épanouissement de la résurrection » (2), de « revanche du collège, de la misère, de décembre » (3).
À Hector Malot, en 1872, il confiera que la Commune fut « le rêve de (sa) vie réalisé », qu'il y fut « dédommagé de toutes (ses) douleurs » (4).
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Le 21 mai 1971, à l'occasion d'un colloque universitaire tenu pour le centenaire de la Commune, le professeur Monty Johnstone, de la London School of Economics, s'interrogeait sur l'ampleur de l'isolement de Paris et les effets de cet isolement sur les décisions prises par le Conseil général au cours de ses deux mois d'existence. Jacques Rougerie, qui venait de présenter le rapport en discussion, lui accordait que le pouvoir du 18 Mars ne prétendit, n'osa ou ne sut que légiférer pour Paris et ne toucha pas à ce qui appartenait à la France.