L’amnistie totale du 11 juillet 1880 permet à des milliers de communards déportés, emprisonnés, proscrits de rentrer en France et pour beaucoup, de reprendre leur place dans la vie politique et sociale de la Troisième République.

JPEG - 72.8 ko
Le retour des exilés

Cette amnistie est le résultat d’un long débat au sein du Parlement, résumé par Gambetta de la manière suivante : 

« Il faut …que vous mettiez la pierre tumulaire de l’oubli sur tous les crimes et tous les vestiges de la Commune, et que vous disiez à tous… qu’il n’y a qu’une France et qu’une République !  »

C’est donc le début de l’occultation de la Commune de Paris dans la mémoire collective. Cet oubli a fonctionné efficacement jusqu’à aujourd’hui, et c’est pourquoi notre association lutte pour obtenir la réhabilitation de la Commune et des communard-e-s.

Marc LAGANA

Dernières publications sur le site