Ce 10 mars 2018, nous étions 250 à la soirée « 1871. La Commune de Paris et Courbet en chansons », dans la salle des fêtes du village de Morre, entre Besançon et Ornans, à l’initiative des Ami.e.s de la Commune et plus particulièrement d’André Mouget et d’Alain Jeannin.

Courbet avait écrit, le 6 avril 1871 : « Que chacun se mette à l’oeuvre avec désintéressement. C’est le devoir que nous avons tous vis-à-vis de nos frères soldats, ces héros qui meurent pour nous. Le bon droit est avec nous. »

Affiche Courbet
Affiche 1871-La Commune de Paris en chanson

Le public, éclectique, a pu découvrir des panneaux présentant Courbet et la Commune ainsi qu’une table de publications « communardes ». Le Temps des cerises, et bien d’autres chansons de Jean Baptiste Clément et d’Eugène Pottier, étaient interprétées par la chorale Rouge et Noire de Besançon, avec parfois la participation du public.

Après l’intervention de l’historien Gaston Bordet, spécialiste de Victor Hugo et Courbet, la compagnie Le cabaret Barouf de Nans-sous-Sainte-Anne (25) a sympathiquement rajeuni l’esprit de la Commune avec des chansons bien dans « l’air du temps ».

Tout en se restaurant et en buvant des communards, en bavardant, on évoquait ces 72 jours qui avaient vu éclore tant de graines, reprises en mai 68. La Commune, une flamme qui allume d’autres réverbères vers d’autres soleils.

MARYSE MARCHAND, JEAN-PHILIPPE FAILLE

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