Nous l’attendions ce voyage à Ornans et Besançon. Un départ place d’Italie à 6 h 30, puis une longue route commencée… par la prolongation d’une nuit un peu trop courte. Nous sommes arrivés pour le repas à l’Hôtel de France, ce qui fut une bonne entrée en matière, tant pour le côté gastronomique que pour l’accueil chaleureux que nous retrouverons tout le long de notre week-end.
Nous nous rendons au Musée Courbet, où trois groupes sont formés avec chacun un guide pour la visite des collections permanentes. Ensuite, nous visitons librement l’exposition temporaire Courbet précurseur de l’impressionnisme.
Puis, nous reprenons le car afin de nous rendre chez notre adhérent Alain Jeannin, maître-artisan ébéniste à Ornans, qui nous accueille dans son atelier où il a aussi convié le représentant local de L’Est Républicain. Nous avons partagé là de superbes moments. Alain nous parle de son travail avec une grande passion, nous explique la tradition sociale de la région. Sont également présents des membres de l’Institut Courbet, qui nous présentent leurs activités et souhaitent que nous travaillions en commun. Nous partageons le pot de l’amitié avant de gagner notre hôtel à Besançon ; puis départ pour la brasserie où se termine notre soirée. Quelques chansons ont alors un peu effacé notre fatigue.
Nous avons eu le plaisir de rencontrer nos ami(e)s de Besançon. Ils étaient présents aux visites, aux repas. C’est par ce partage concret que l’on ressent au plus profond ce que nous avons de commun, à Paris comme dans le Doubs. La décision a été prise d’aller plus loin encore en ce sens.
Le lendemain, nos amis Chantal Guet-Guillaume et Alain viennent nous chercher à l’hôtel pour nous faire déambuler dans Besançon, sur les traces des utopistes (Fourier, Proudhon). À 10 h 30, nous avons un rendez-vous à la maison de Victor Hugo avec L’Est Républicain, qui s’intéresse au but de notre voyage et à notre association. Ensuite, nous effectuons notre dernière visite dans cette maison devenue musée.
Nous allons reprendre le car pour nous rendre au restaurant pour un ultime et succulent repas. Les ami(e)s venus par leurs propres moyens nous quittent et nous nous installons dans le car. Repos, puis chansons pour passer le temps jusqu’à Paris, où nous arrivons à l’heure prévue.
Vivement l’an prochain !
FRANÇOISE BAZIRE