« GROUPONS-NOUS ET DEMAIN »

Clermont-Ferrand, le 6 octobre. C’est en chansons qu’a commencé cette soirée organisée par le Comité local Auvergne des Ami(e)s de la Commune pour célébrer le bicentenaire de la naissance d’Eugène Pottier, poète, chansonnier et communard.

Les chanteurs du groupe des Zutopistes auquel s’étaient joints plusieurs membres ou amis de l’association ont ensuite cédé la place à Marie-José Sirach, journaliste à L’Humanité pour une brève présentation de la chanson révolutionnaire.

Le public – environ 75 personnes – a pu, avec elle, découvrir l’histoire des chansons qui, ici et ailleurs, ont accompagné les luttes pour la liberté et la justice, des chansons qui ont porté les espoirs des peuples, espoirs d’une vie meilleure, chants d’amour et de liberté.

Comité Auvergne 2016
Les chanteurs du groupe des Zutopistes à Clermont-Ferrand, le 6 octobre 2016
 

La chanson révolutionnaire dit l’histoire de son temps, une histoire bien souvent différente de l’histoire officielle. Elle ne raconte pas l’histoire des grands de ce monde, mais celle des petits, des sans-grades. Elle donne à chacun du courage. Elle est là, partout où s’organise la résistance à l’oppression, à l’aliénation, à l’injustice. Elle se transmet de génération en génération et s’impose comme symbole d’une époque, d’une lutte, d’une guerre. Elle se recycle aussi : en changeant parfois de paroles, elle accompagne plusieurs combats, plusieurs époques.De la Révolution française à nos jours, des Amériques à l’Europe en passant par l’Afrique, Marie-José Sirach a évoqué les contextes sociaux, politiques et artistiques dans lesquels ces chansons avaient vu le jour, dans lesquels certaines avaient été censurées, dans lesquels elles étaient restées vivantes.

 

Elle a terminé son propos en rappelant qu’aujourd’hui comme hier, la chanson accompagne les luttes.Les propos de Marie-José Sirach ont été régulièrement interrompus pour faire place aux chansons : La CarmagnoleEl Paso del EbroLe Temps des cerisesLa Semaine sanglanteNi Dieu ni maîtreLe soldat de Marsala… pour terminer bien sûr, tous ensemble avec L’Internationale et Eugène Pottier !

 

ALINE BRETAGNOLLE

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