C’est au cours d’un dîner avec des amis creusois, dont Bernard Bondieu, adhérent de l’association, que nous avons eu l’idée d’une semaine communarde en Creuse. Cette semaine s’est articulée autour de trois manifestations.

Tout d’abord, une exposition sur la Commune de Paris 1871, salle Chaminadour à Guéret, gracieusement mise à disposition par le maire, M. Michel Vergnier. Dix-sept panneaux exposant l’histoire de la Commune de Paris étaient montrés au public.

À Saint-Sulpice-le-Guérétois, une conférence sur le thème des « migrants  » limousins et berrichons dans la Commune de Paris fut organisée par « Ateliers et vie aux Coudercs  », l’association culturelle coordonnée par Bernard Bondieu. Cette conférence, présentée par ce dernier, fut animée par Jean Chatelut, auteur du livre La Commune de Paris avec les ouvriers maçons des confins Berry, Marche et Limousin, Roland Nicoux, président de l’association « Les maçons de la Creuse » et moi-même, qui présentai notre association au public creusois. Après les conférences, de nombreux échanges eurent lieu entre le public et les conférenciers.

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Le salut de la troupe au public

Pour clore cette semaine communarde dans la Creuse, à Anzême, dans la salle des Gorges d’Anzême, nous avons présenté au public creusois et à celui de quelques départements environnants, notre pièce de théâtre, Le rendez-vous du 18 mars. Présentée par Claudine Rey, la pièce fut suivie d’un débat alimenté par de nombreuses questions portant évidemment sur la Commune en province, sur la mémoire étouffée de la Commune de Paris. En fin de soirée Jean-Claude et Catherine, poètes et musiciens (« La Java des mots ») ont interprété quelques chansons communardes.

Si la grande foule ne s’est pas massée au cours de ces manifestations, l’intérêt du public présent pour ces spectacles justifie néanmoins la belle énergie de toutes les personnes qui ont participé à cet événement.

Remercions encore une fois Bernard et Christine, de l’association « Ateliers et vie aux Coudercs », pour tout le travail de préparation et le suivi de ces manifestations, sans oublier Françoise et René Morin, du Soudrin, qui s’occupèrent des contacts avec la presse locale.

JEAN-LOUIS GUGLIELMI

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