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Une communarde bretonne, révolutionnaire, ouvrière et féministe.
Nathalie Duval est née à Brest le 26 août 1826. Son père Allain Duval était corroyeur (préparateur de peaux), sa mère Catherine Hardy tenait un petit débit de vins. Ils habitent place Médisance qui coupe la grand rue (aujourd’hui rue Louis Pasteur). Ses parents la dotent d’un niveau d’instruction peu répandu à l’époque en milieu populaire, surtout chez les filles.
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Inconnue Bretonne de la Commune
Jeanne Alleno naît le 3 avril 1846 à Laniscat (Côtes-du-Nord). Elle décède le 11 novembre 1921, à l’âge de 75 ans, à Paris. Cantinière pendant la Commune de Paris, elle est arrêtée le 31 mai 1871.
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Pointeuse Fédérée
Marie-Christine Dargent, dite Christe Marie, fut pointeuse (qui oriente les pièces d’artillerie vers l’objectif visé) pendant les combats contre les versaillais.
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Roze est la deuxième enfant du second mariage de Jean-François (1800-1874), charpentier et propriétaire, et Anne Siguret, au lieu-dit de Montcocu (village de 32 ménages et 141 habitants en 1866), commune de Baraize (849 habitants en 1866). Elle naît le 12 février 1830.
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Le 2 avril 1871, Versailles attaque. Dans l’émotion, sans vraie décision politique ni préparation, les généraux de la Commune décident une sortie, le 3 avril, catastrophique (assassinat de gardes nationaux prisonniers, d’Émile Duval et de Gustave Flourens).
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En 1897, vingt-six ans après la Commune, Félix Fénéon et la Revue blanche posent une série de questions à des « anciens » de la Commune et publient une Enquête sur la Commune.
La Revue blanche est disponible sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France. Un petit livre en a été tiré il y a quelques années. Bref, ceci n’a rien d’une nouveauté. Pourtant...
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Le 16 avril 1871, Alix Payen s’engage comme infirmière au 153e bataillon de la Garde nationale. Elle a vingt-neuf ans, est née Alix Milliet, vient d’une famille bourgeoise (socialement) et républicaine. Elle et sa sœur ont été éduquées comme leurs frères. Illustration du fouriérisme de la famille : le degré de l’émancipation féminine est la mesure naturelle du degré de l’émancipation générale, a écrit Fourier (cité par Engels et Marx dans La Sainte famille).
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Si la Nation Française ne se composait que de femmes, quelle terrible Nation ce serait !
Le correspondant du Times en avril 1871
Femmes de la Commune
Le jeudi 25 mai 1871 alors que les gardes nationaux abandonnaient la barricade de la rue du Château-d’eau, un bataillon de femmes vint en courant les remplacer.
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Le 3 septembre 1870 fut le dernier samedi du Second Empire.
À la mairie du XVIIIe, place de l’Abbaye — aujourd’hui place des Abbesses —, comme ailleurs à Paris, un officier d’état civil nommé célébrait les mariages.
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Les Archives nationales ont présenté récemment une exposition historique [1] consacrée aux grands procès faits aux femmes, à travers les comptes-rendus d’interrogatoires. Une salle était consacrée aux « pétroleuses » de la Commune.
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La famille Cadolle est sans conteste dominée par la figure d’Herminie Cadolle. Elle n’est pas seulement à l’origine du soutien-gorge moderne, elle est la première à avoir occupé au début des années 1880 le poste de trésorière dans notre vénérable association.
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À l’occasion de la Journée des femmes, le 8 mars 2013, François Hollande a déclaré qu’il était temps d’accueillir des femmes au Panthéon. Les deux seules à être présentes dans le temple républicain étant Marie Curie et Sophie Berthelot. Les noms de Louise Michel et d’Olympe de Gouges sont le plus souvent évoqués.
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La Galerie des bibliothèques [1], à Paris, a présenté jusqu’au 13 mars l’exposition « Photos, femmes, féminisme », évoquant 150 ans de l’histoire des femmes (1860-2010) à travers 200 photos issues des collections de la Bibliothèque Marguerite Durand, qui possède un fonds important sur les femmes et la Commune.
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Cette grande dame n’a pas écrit l’histoire de la Commune. Elle l’a faite ! Pas d’écriture de ses mémoires, pas de lettres, rien. Que sa signature parmi d’autres au bas des affiches de la Commune qui proclament comme nous le voyons sur la carte 2010 :
« Nous voulons le travail pour en garder le profit, plus d’exploiteurs plus de maîtres ».
L’année 2010 est donc placée sous l’effigie de cette grande figure. Une très belle occasion de faire sortir de l’ombre ce personnage qui consacra toute sa vie à la défense du monde ouvrier.
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La Commune de Paris, c’est aussi une diversité de femmes qui à travers les clubs, les organisations, a trouvé la possibilité de s’exprimer, et le moyen de faire évoluer la condition féminine.
Nous ne pouvons que saluer le rôle joué par ces figures emblématiques que sont Louise Michel, Paule Mink, André Léo, Nathalie Le Mel…
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Au fil des ans, Louise Michel est devenue la figure unique et emblématique du combat féministe des Communardes, ce qui est totalement injustifié. Si ses propos sont ceux d’une féministe, son combat est celui d’un soldat : ce qu’elle fut durant toute la Commune. On peut dire que son engagement féministe est parallèle à l’action des femmes qui mènent durant cette période un combat exemplaire. En effet, pour la première fois de leur histoire, les femmes créent durant la Commune une organisation féminine, large, populaire, rassemblant des milliers de femmes.
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Entre leurs dirigeants, leurs pères, leurs patrons, et leurs compagnons, les chemins escarpés de l’émancipation des femmes sous le Second Empire
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Élisabeth Dmitrieff est certainement la personnalité féminine russe la plus connue de la Commune.
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Jusqu’à maintenant n’étaient parus de Louise Michel que quelques paysages dans « Légendes et chants de geste canaques », réalisés en déportation entre le 10 décembre 1873 et le 14 juillet 1880. Avant d’arriver en Nouvelle-Calédonie, elle avait pris la précaution de dessiner la frégate Virginie qui les transportait et sans doute bien d’autres choses encore qui sont probablement perdues. Dans ce dessin la Virginie est un beau voilier trois mâts vu depuis le port, de profil, bien sagement posé sur les flots.
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MargueriteInstitutrice passionnée de pédagogie, militante de l’Internationale, Marguerite Tinayre a joué sous la Commune un rôle important dans la réforme de l’enseignement et la laïcisation des écoles.
Marguerite Guerrier, appelée aussi Victoire (son second prénom), est née en 1831 à Issoire (Puy-de-Dôme) dans une famille républicaine.
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Dans le n°531 de la Raison mensuel de la Libre Pensée, il faut signaler le très bel article de Madeleine Vincent, Une femme dans la Commune de Paris, André Léo.
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Beaucoup de personnes s’intéressant à l’histoire de la Commune de Paris de 1871 peuvent ignorer que sous le nom Jaclard, bien français se cache une russe Mademoiselle Korwin-Kroukovskaïa, née à Saint- Petersbourg vers 1843 dans une vieille famille de l’aristocratie russo-lituanienne. Le père est général d’artillerie, et sa famille est aisée. La sœur cadette d’Anna, Sophie (Sonia) devient mathématicienne renommée, première femme docteur en mathématiques.
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Sur le chemin de l'émancipation féminine, les communardes ont marqué une étape importante en s'engageant totalement pour faire triompher leur idéal de justice sociale et de démocratie.
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L'année 2004 connut plusieurs grands événements. L'un d'entre eux fut historique avec le bicentenaire du sacre de Napoléon Ier qui eut lieu en l'Église Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804. Afin d'évoquer de loin cet événement, la revue Gavroche publia un article sur « L'héroïsme et le césarisme napoléoniens vus par un témoin de son temps : Savinien Lapointe » (1). Un autre fut littéraire et social avec le bicentenaire de la naissance de George Sand (1804-1876). Cette manifestation, soutenue par le ministère de la Culture dès le 8 décembre 2003, connut de nombreux succès. La première conférence nationale s'ouvrit à la bibliothèque municipale de Tours le samedi 13 décembre 2003. En outre, Gavroche céda quelques colonnes à la femme de lettres sur le thème de « George Sand et les poètes ouvriers » (2).
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Le 28 avril 1901, la communarde Paule Minck meurt, pauvre et épuisée. Ses obsèques au Père Lachaise, qui coïncident avec le 1er mai, vont être tumultueuses. Le Paris révolutionnaire lui fait des « funérailles selon son cœur » : drapeau rouge, Internationale et CarmagnoIe, discours enflammés sur la Commune et l'émancipation de la femme, heurts entre les ouvriers et la police.
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Écrivain, journaliste, communarde, féministe et révolutionnaire, André Léo est très loin d'avoir chez tous les amis de la Commune (et même chez plusieurs historiens) la place qui lui revient. Et pourtant durant plus de trente ans, avant, pendant et après la Commune, elle a joué un rôle important dans l'histoire et la pensée du mouvement ouvrier français. André Léo a publié plus de vingt romans et collaboré régulièrement à plusieurs revues et journaux s'adressant aux socialistes, aux républicains, aux hommes et femmes de bonne volonté. Le seul nombre de ses écrits et de leurs lecteurs suffirait à lui reconnaître son importance, mais elle a également lutté activement contre l’Empire, puis pour la Commune, plus tard en exil avec Benoît Malon au sein de l'internationale. Elle a aussi divulgué ses pensées sur les mœurs et la morale socialistes opposées à celles de la bourgeoisie, sur l'éducation, le rôle et la condition des femmes et bien d'autres sujets. Mais commençons au commencement. (En annexe la bibliographie de André Léo)
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On connaît le rôle important joué pendant la Commune par une jeune Russe, Élisabeth Dmitrieff. Notre revue a déjà évoqué cette figure [1].
On sait aussi qu'elle avait été fortement marquée par l'influence de Marx. Jacques Rougerie n'hésite d'ailleurs pas à la qualifier de « marxiste » [2] ce que confirment les liens particuliers qu'elle noua avec Frankel.