C'est le 12 avril 1871 à la séance de minuit de la Commune que le projet de démolition de la colonne Vendôme est proposé par Félix Pyat. Sont présents : Augustin Avrial, Camille Langevin, Émile Léopold Clément, Jean-Baptiste Clément, Benoît Malon, Jean-Baptiste Pourille dit Blanchet, Albert Theisz et Jules Vallès. Selon les Articles et Décrets de la Commune, Jean-Baptiste Clément, Langevin et Avrial s'opposent au projet et demandent le rejet du décret mais on sait que les comptes rendus des séances du Journal Officiel de la Commune, étaient souvent, soit tronqués soit erronés, ce qui obligeait les participants à réclamer des démentis qui n'étaient pas toujours publiés. C'est ainsi que le même J.-B. Clément dans la séance du 27 avril demande la destruction « complète » de la colonne, comprenne qui pourra ! À la même séance, Avrial propose la date du 16 avril pour les élections complémentaires et Courbet, qui ne sera élu membre de la Commune qu'à cette date, utilisera plus tard, pour sa défense, cet argument devant le conseil de guerre.

La colonne Vendôme démolie le 16 mai 1871 - Lithographie anonyme  (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

La colonne Vendôme démolie le 16 mai 1871 - Lithographie anonyme (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

Le 16 mai

Le mardi 26 floréal (16 mai), le Journal Officiel de la Commune publie :

« le citoyen André Gill, est nommé délégué comme administrateur provisoire du musée du Luxembourg. Les citoyens Chapuis Jean, sculpteur, et Gluck peintre lui sont adjoints pour l'assister dans ses fonctions. Sur proposition de la commission fédérale des artistes, le citoyen Oudinot Achille, architecte et peintre, est délégué comme administrateur des musées du Louvre, les citoyens Héreau Jules, peintre et Dalou, statuaire, lui sont adjoints pour l'assister dans ses fonctions secondaires. »

Vers midi une foule de Parisiens se dirige vers la place Vendôme où est prévue à deux heures, la démolition de la colonne, symbole pour certains membres de la Commune, du despotisme, du parjure du 18 brumaire jusqu'à la honte de Sedan, le tout couronné par deux invasions. Les balcons et les fenêtres des rues de la Paix et de Castiglione, ainsi que ceux de la place sont occupés par un grand nombre d'officiers, d'officiels et de curieux. Cependant, les ouvriers travaillent encore sur l'échafaudage masqué par une toile. Les uns agrandissent l'ouverture jusqu'à l'escalier, assez large pour livrer passage à un homme, les autres continuent du côté de la rue de Castiglione, à scier horizontalement la pierre, en observant une légère inclinaison. L'entaille représente un tiers, et la partie sciée un autre tiers.

L'ingénieur Jules Iribe « Ingénieur civil, membre du Club Positiviste de Paris, et agissant en cette qualité » s'était engagé par contrat, à procéder à la destruction du monument, le 5 mai, jour anniversaire de la mort de Napoléon I". Il lui a été alloué pour cela 28 000 francs, avec un dédit de 500 francs par jour de retard. L'entrepreneur Ismaël Abadie est chargé de diriger les travaux.

Des artilleurs barrent la rue de la Paix, et filtrent le public pour ne laisser circuler sur la place que ceux qui sont munis de laissez-passer. Les rues Neuve des Petits-Champs et de Castiglione sont barrées par des artilleurs montés à cheval, la carabine au poing, des curieux se pressent pour apercevoir une dernière fois dans un ciel sans nuage, cette colonne où un drapeau rouge fixé à la balustrade, flotte mollement, et masque par moments le visage de l'effigie de l'empereur. Trois cordages attachés au sommet pendent en attendant d'être fixés au cabestan.

Un lit de fascines, de fumier et de sable a été répandu dans l'axe de la rue de la Paix, pour amortir les vibrations. Les devantures des boutiques sont toutes fermées, et les fenêtres de la place sont couvertes de bandes de papier collant. Dans la foule de plus en plus dense (environ 20 000 personnes) les rumeurs circulent :

« La chute, va provoquer l'effondrement des égouts de l'Opéra ! La colonne va s'écraser sur les maisons de la place ! »

Appuyé contre la grille entourant le monument, un jeune commandant d'un bataillon de Turcos se tient debout vêtu d'un pantalon, d'un képi et d'une vareuse rouge sur laquelle scintille une triple rangée d'aiguillettes d'or.

Fédérés au pied de la colonne Vendôme,1er arrondissement, Paris. - 16 mai 1871 - Photographie Braquehais (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)
Fédérés au pied de la colonne Vendôme,1er arrondissement, Paris. - 16 mai 1871 - Photographie Braquehais (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

 

Sur la place, à l'heure prévue, la musique du 190e bataillon de la Garde nationale dont les cuivres étincellent, entonne la Marseillaise ; le Chant du Départ est exécuté par le 172e bataillon. Devant le ministère de la Justice au numéro 10, le général Bergeret, 40 ans, occupe l'état-major de la Garde nationale. Il est chargé de l'organisation et la direction de tous les services militaires. C'est un homme maigre, aux cheveux noirs, le teint bistré, dont la physionomie reflète l'énergie, ou plutôt l'opiniâtreté ; il a été désigné pour présider l'événement.

Jules Miot, 61 ans, maire du XIXe arrondissement, un ancien pharmacien, de grande taille à la longue barbe blanche, Félix Pyat, 60 ans, déguisé en dompteur avec deux revolvers à la ceinture, Gustave Tridon, 30 ans, fils de parents riches, élève du lycée Bonaparte (Condorcet), devenu socialiste à Sainte-Pélagie sous l'influence de Blanqui son voisin de cellule, avocat, élu du Ve, le visage pâle, Gabriel Ranvier, 42 ans, peintre sur laque, maire du XXe, Théophile Ferré, 24 ans, du 152e bataillon, élu du XVIIIe, nouveau délégué à la police en remplacement de Cournet, tout petit, le nez busqué, le visage envahi par une barbe noire, tous ces membres de la Commune, ceints de leur écharpe rouge à glands d'or, attendent solennellement le « déboulonnement ». Georges Cavalier, polytechnicien, ingénieur en chef des promenades et jardins dit Pipe en Bois, s'affaire et va et vient d'un groupe à l'autre, allant des hommes de peine en train d'épaissir le lit de matériaux prévu pour le réceptacle, à d'autres manouvriers parmi lesquels s'affaire le Piémontais, qui entourent le cabestan ancré à la bouche d'égout de la rue de la Paix que l'on avait omis ou négligé d'étayer.

Édmond de Goncourt note dans son journal qu'à cet instant, étant dans le jardin des Tuileries,

« dans l'allée qui regarde la place Vendôme, des chaises jusqu'au milieu du jardin ; et sur ces chaises, des hommes et des femmes qui attendent de voir tomber la colonne de la Grande Armée... Je m'en vais [...] quand je repasse à 6 heures dans les tuileries, là où fut le bronze autour duquel s'enroulait notre gloire militaire, il y a un vide dans le ciel et le piédestal tout plâtreux montre, à la place de ses aigles, quatre loques rouges voletantes ».

Sa rancœur aurait été encore plus grande s'il avait vu Pipe en Bois, son ennemi juré, superviser les opérations.

Le colonel Simon Mayer, chef d'état-major du commandant de la Place, monte par l'escalier intérieur sur la plateforme du sommet de la tour pour enlever le drapeau rouge qui y est planté. La colonne est sciée horizontalement au-dessus du piédestal, une entaille en biseau a été faite pour faciliter la chute en arrière sur le lit de fagots, de sable et de fumier. Les ouvriers font tomber les débris de pierres réduites en poussière. La toile de l'échafaudage est enlevée. Des dessinateurs prennent des croquis.

Trois heures et demie

Les ouvriers descendent de l'échafaudage. On fait éloigner tout le monde. Chacun se range autour de la place.

Glais-Bizoin, un journaliste, membre du gouvernement de la Défense nationale pendant le Siège, cédant à un mouvement d'ardeur juvénile se découvre et félicite Ferré. La musique joue la Marseillaise, c'est l'heure tant attendue. Le silence se fait, la foule retient son souffle, les câbles se tendent sous l'action du cabestan qui tourne mais soudain, crac... la poulie se brise, un homme est blessé. Les membres de la Commune, l'entrepreneur, l'ingénieur et Georges Cavalier se précipitent vers le cabestan. Dans la foule des rumeurs de sabotage circulent.

Des vétérans racontent qu'en 1814, des royalistes, au cours d'une manifestation conduite par le marquis Maubreuil d'Orvault, avaient tenté, en s'aidant d'un cordage fixé au sommet de la tour et relié à des attelages, de renverser la colonne, et avaient vu la corde céder. On appela alors le sculpteur Chaudey qui avait exécuté la statue du César Napoléon, qui lui fit scier les pieds, et la fit descendre à l'aide d'un treuil. Un ouvrier déroba le globe surmonté d'une Victoire Ailée que l'empereur tenait dans sa main gauche. Ce vol permit la conservation de cette œuvre, car le reste du monument de Chaudet fut fondu et servit à la réalisation de la statue équestre d'Henri IV sur le Pont Neuf. La cime de la colonne fut ornée d'un immense drapeau à fleurs de lys. L'histoire de cette Victoire ne s'arrête pas là... En 1833, Louis-Philippe fait refaire une statue et impose au sculpteur d'inclure dans son ouvrage le globe et la Victoire qui avait été retrouvés et que César devait tenir dans sa main droite, ce qui fut fait.

Un badaud, goguenard, raconte qu'au siècle dernier, vécut Reine Violet, la petite-fille de la mère Roquille, tenancière du cabaret borgne du chemin boueux de l'égout de la Grande-Pinte, (aujourd'hui rue de la Chaussée d'Antin). Cette jeune fille, crieuse de l'Ami du Peuple, le journal de Marat voulant se pendre à la statue équestre de Louis XIV sur cette même place, fut écrasée par la chute du monument qui était mal fixé sur son socle.

Le télescope de la place Vendôme devient étagère de cantine pour un bataillon de fédérés (source L’Illustration – Journal Universel du 13 mai 1871)

Le télescope de la place Vendôme devient étagère de cantine pour un bataillon de fédérés (source L’Illustration – Journal Universel du 13 mai 1871)

Les officiels arrivés près du treuil défaillant, pressent l'entrepreneur de le remplacer dans l'heure qui suit sous peine de poursuites. L'ingénieur Iribe part chercher une autre poulie. Pendant ce temps sur la place, on déplace des canons qui sont restés autour de la grille et qui risquent d'être écrasés, ainsi que la lunette de l'Astronome, qui installé en permanence sur la place, raconte moyennant finances à l'aide de son instrument, l'histoire du ciel. La lunette de Galilée, pendant les préparatifs du chantier, a servi de cantine aux bataillons chargés de surveiller les opérations. On enlève également le milieu de l'immense barricade construite en pavés. Le temps s'écoule, la musique fait patienter la foule, on descend des chaises du ministère pour des dames auxquelles des soldats galants offrent des rafraîchissements, les fenêtres et les balcons se vident des invités de marque qui se réunissent dans le grand salon, orné d'un tableau de Daubigny, membre de la Fédération des Artistes, La Moisson. L'avocat Eugène Protot 32 ans, élu du XIe, « ministre » de la Justice, préside la réception où sont conviés amis, journalistes et élus. Des petits groupes se forment, certains commentent la prédiction de Henri Heine trente ans plus tôt :

« Déjà une fois, les orages ont arraché du faîte de la colonne Vendôme l'homme de fer qui pose sur son fût et en cas que les socialistes parvinssent au gouvernement, le même accident pourrait lui arriver une seconde fois, ou bien même la rage d'égalité radicale serait capable de renverser toute la colonne afin que ce symbole de gloire fût entièrement rasé de la terre. »

À quatre heures les ouvriers remontés sur le piédestal augmentent l'entaille du fût à coups de pioche et enfoncent des coins dans la blessure au pied de la colonne.

Destruction de la colonne de Vendôme pendant la Commune de Paris – Photographie Liébert (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)
Destruction de la colonne de Vendôme pendant la Commune de Paris – Photographie Liébert (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

Cinq heures et quart

La musique se tait brusquement. Un officier paraît sur la balustrade, enlève le drapeau rouge qu'il remplace par un étendard tricolore et le fixe à la grille ; les ouvriers quittent l'échafaudage. Protot et ses invités reprennent place au balcon et pour la seconde fois au signal du clairon, les gardes nationaux déblayent la place. L'officier a disparu. Il descend l'escalier. Sous l'effort conjugué d'une demi-douzaine d'hommes, le cabestan vire, les trois câbles se tendent et se rejoignent lentement. Un grand silence se fait, les regards se portent sur la partie sciée et sur la statue. La foule autour de la place retient son souffle. Un nuage blanc passe et dans sa marche on croit sentir bouger la colonne.

Ceux qui sont sur le balcon du ministère voient le monstre frémir, osciller, résister une dernière fois, puis s'incliner vers la rue de la Paix, se casser dans le ciel en trois morceaux formant un zigzag, et tomber sur le lit de fagots qui sous l'impact, sont éparpillés de part et d'autre à plus de dix mètres, des débris jonchent le sol. Le bruit sourd est couvert par une clameur qui jaillit de la foule électrisée qui lance des : Vive la République ! Vive la Commune ! Un nuage de poussière obscurcit un instant la place. Ne reste au milieu, que le socle débarrassé de ses quatre aigles impériales juchées au sommet qui avaient été sciées la veille. Les 76 anneaux de granit recouverts de 354 fines plaques de bronze sont à terre. L'empereur gît sur le dos, décapité. Sa tête couronnée de lauriers a roulé sur le sol jusqu'au bord du trottoir. Un ouvrier, machinalement la repousse du pied pour la rapprocher du corps mutilé. Le bras droit s'est brisé dans la chute. La boule surmontée d'une victoire ailée (encore elle !) que César tenait dans sa main droite, s'est également détachée, elle est dérobée par un anglais qui la ramènera dans son pays. Ses descendants en feront don au château de la Malmaison où elle se trouve actuellement.

La Commune de Paris, 1871. Groupe devant les débris de la colonne Vendôme abattue par les fédérés le 16 mai 1871, 1er arrondissement, Paris.  Braquehais, Auguste Bruno , Photographe (© Musée Carnavalet - Histoire de Paris)
La Commune de Paris, 1871. Groupe devant les débris de la colonne Vendôme abattue par les fédérés le 16 mai 1871, 1er arrondissement, Paris. Braquehais, Auguste Bruno , Photographe (© Musée Carnavalet - Histoire de Paris)

 

Des badauds rompent le barrage des sentinelles et se précipitent pour ramasser « des trophées ». La mince pellicule de bronze recouvrant les anneaux de pierre est surveillée étroitement par des gardes nationaux. Le métal doit être renvoyé à l'Hôtel de la Monnaie pour y être fondu. Le drapeau rouge fixé par un officier de marine flotte sur le piédestal resté debout. L'acteur Adolphe l'escalade, et le bras tendu vers le ciel, sa tunique de garde national ouverte sur la poitrine, déclame :

« Je n'ai jamais chargé qu'un être de ma haine ! Sois maudit ô Napoléon ! »

mais on ne le laisse pas poursuivre, on veut entendre Bergeret qui fait une brève intervention. Il est suivi par Miot qui plus longuement, fait un discours convenu. Après lui Ranvier dit exactement la même chose. Pendant ce temps, la foule bourdonne autour de la colonne, des groupes posent devant l'objectif de Bruno Braquehais, le photographe du boulevard des Capucines.

Dans les salons du ministère, Gustave Courbet, le visage sombre montre à ses amis un monceau de lettres anonymes le menaçant de toutes sortes de tourments et lui faisant voir l'avenir avec inquiétude. Il dira plus tard à Jules Vallès :

« Elle m'écrasera en tombant, vous verrez ».

Sur la place, la foule se faisant plus pressante, un peloton d'artilleurs à cheval arrive au grand trot pour la faire dégager tandis que des musiques aux accents des Girondins entraînent un millier de personnes vers l'Hôtel de Ville où se sont transportés Miot, Champy et Ranvier pour annoncer que désormais la place Vendôme s'appellera :

« place Internationale ».

Colonne Vendôme, détruite le 16 mai 1871 par l'Insurrection, reconstruite en 1873 -1874 – Photographie Ch. Marville  (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

Colonne Vendôme, détruite le 16 mai 1871 par l'Insurrection, reconstruite en 1873 -1874 – Photographie Ch. Marville (source : © Musée Carnavalet – Histoire de Paris)

La colonne rebâtie

Rapport autographe – Courbet, responsable de la chute de la Colonne Vendôme, condamné à payer les frais de sa reconstruction.
Rapport autographe – Courbet, responsable de la chute de la Colonne Vendôme, condamné à payer les frais de sa reconstruction.

Dès le 27 mai les Versaillais décident que la colonne sera rebâtie. Ils tiennent Courbet pour responsable et le conseil de guerre le condamne à 6 mois de prison et 1500 F d'amende. Peine trop faible. Michel Auvray dans Gavroche N° 44 nous dit que

« le 30 mai 1873, soit six jours après son élection à la présidence de la République, Mac-Mahon propose la reconstitution de la colonne. Et un projet ubuesque, à peine croyable, germe : faire payer à Courbet cette reconstruction !

Une saisie-arrêt est sur-le-champ prononcée sur tout ce que le peintre possède à Paris et à Ornans. L'artiste finit par se réfugier en Suisse, près de Vevey, pour échapper à la ruine. La colonne est reconstruite, à nouveau surmontée de l'effigie de l'empereur. Et, le 4 mai 1877, la facture lui est présentée : 323 091 francs et 68 centimes, soit la bagatelle de trois à quatre millions de nos francs actuels. Accablé, le peintre demande à payer par annuités. Faveur accordée : il devra payer quelque 10 000 F par an, pendant 33 ans, jusqu'à... sa 91e année. Epuisé, attristé de tant de bassesse, Gustave Courbet mourra le 31 décembre 1877 : la veille du jour fixé pour le paiement de sa première annuité.

Bernard Vassor - Article paru dans Gavroche, revue d'histoire populaire N° 128 mars-avril 2003

Gavroche est une revue d'histoire populaire trimestrielle créée en 1981. La revue a cessé d'être publiée depuis le numéro 166 d'avril-juin 2011. La totalité de la revue Gavroche a été mise en ligne sur le site http://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique263

 

Sources :

Archives de la préfecture de Police.

Louis FIAUX, Histoire de la guerre civile de 1871, G. Charpentier, 1879.

Jules Claretie, Histoire de la révolution de 1870-1871, Aux bureaux du journal l'Eclipse, Paris, 1872.

Journal Officiel de la Commune (Réimpression de 1872).

Maxime Vuillaume, Mes cahiers rouges au temps de la Commune, Babel, 1998.

P.O. Lissagaray, Histoire de la commune de 1871, La Découverte, Paris, 2000.

Jules Andrieu, Notes pour servir à l'histoire de la Commune de Paris de 1871, Spartacus, Paris, sans date.

Georges Cavalier, Les Mémoires de « Pipe-En-Bois », Champ Vallon, 1992.

Edmond et Jules de Goncourt, Journal, Tome II, Laffont, Paris, 1989.

William Serman, La Commune de Paris, Fayard, Paris, 1986.

Lucien Descaves, Souvenirs d'un ours, Les Editions de Paris, 1946.

Jean Maitron (sous la direction de), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.

Procès verbaux de la Commune de 1871, T.1., Emile Leroux, Paris 1924.

Jules Castagnary, Gustave Courbet et la colonne Vendôme. Plaidoyer pour un ami mort, notes de Bertrand Tillier, Du Lérot éditeur, Tusson, Charente.

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