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LA COMMUNE DE PARIS À L’ORIGINE DE LA TRADITION ÉDUCATIONNISTE
Bien avant Paul Robin (1837-1912) à Cempuis ou Sébastien Faure (1858-1942) dans son école libertaire La Ruche, les communeux s’intéressèrent et innovèrent en matière d’éducation s’inspirant plus ou moins directement de la tradition révolutionnaire de 1789 et du rapport de Condorcet (1743-1794) qui visait à mettre en place une éducation du peuple pour le peuple et par le peuple. Ainsi la Commune précéda à la fois l’école de Jules Ferry (1832-1893) et les expériences libertaires.
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La question des « services publics sous la Commune de Paris » n’est certainement pas de celles qui sont le plus couramment traitées, bien qu’elle apparaisse nécessairement, d’une certaine manière, dans les descriptions de son oeuvre. Pour ouvrir ce thème en vue de saisir ensuite la portée de chacun des services et administrations dont la gestion a contribué à assumer les besoins de la population parisienne pendant les 72 jours de l’événement, il n’est pas inutile de présenter au préalable son cadre général [1] ne serait-ce que pour éviter tout anachronisme.
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En 1870, à Paris, 84% des établissements primaires sont privés contre 23,5% en France. Ils accueillent 57% des élèves contre 8,7% dans l’ensemble du pays. 1/3 des enfants ne sont inscrits dans aucune école [1].
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Depuis la Révolution française, la question de l’école n’a cessé d’être au cœur de la question sociale et démocratique. Rappelons quelques faits importants pour notre propos. [1]
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En 1881, Karl Marx reproche à la Commune de ne pas avoir pensé à réquisitionner la Banque de France :
« Outre qu’elle fut simplement le soulèvement d’une ville dans des circonstances exceptionnelles, la majorité de la Commune n’était nullement socialiste et ne pouvait l’être. Avec un tout petit peu de bon sens, elle eût cependant pu obtenir de Versailles un compromis favorable à toute la masse du peuple – seul objectif réalisable à l’époque. À elle seule, la réquisition de la Banque de France eût mis un terme aux rodomontades versaillaises. » [1]
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La gestion du Mont-de-Piété [1] fut une des préoccupations essentielles des communards qui lui ont consacré beaucoup de temps dans leurs délibérations.
Sous le Second Empire, la majorité des ouvriers avaient régulièrement recours à cette institution — que l’on appelait « ma tante » depuis qu’un prince, pour se disculper d’avoir engagé sa montre, avait dit à la reine Marie-Adélaïde de l’avoir laissée chez sa tante — où ils engageaient linge, vaisselle,
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Les adversaires de la Commune l’ont souvent présentée comme une révolution terroriste, bafouant le droit des personnes. Il est vrai que le contexte ne semblait guère favorable. Devant les premières exécutions sommaires effectuées par les Versaillais lors des combats du début d’avril 1871, il fallut prendre des mesures…
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"L’instruction est un problème majeur sans la solution duquel la République ne serait toujours qu’un vain mot." [1]
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Il y a cent ans, le 26 octobre 1906, paraissaient au Journal Officiel deux décrets. L’un portait création d’un ministère du Travail et de la Prévoyance sociale constitué à partir de services rattachés jusque là aux ministères du Commerce, de l’Intérieur et des Travaux publics. L’autre nommait son titulaire, un jeune avocat socialiste « indépendant », René Viviani.
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Dès le lendemain de l'écrasement de la Commune de Paris, la question des relations entre la Banque de France et l'assemblée communale a agité les rangs de la proscription et du mouvement ouvrier. Les débats, souvent virulents, ont duré ; et les historiens eux-mêmes se sont emparés de cette « affaire », sans pour autant pouvoir pleinement s'émanciper des polémiques et des parti pris.
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