Les artistes et la Commune
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UN ARTISTE QUI DEVINT CHEF DE LA SÛRETÉ SOUS LA COMMUNE
D'origine modeste, Cattelain perdit ses parents à dix ans et se retrouva sans ressources. Il est heureusement recueilli par une brave femme ayant déjà sept enfants ! Il montra très tôt de bonnes dispositions pour le dessin. Mais à quatorze ans, pour gagner sa vie, il va tout faire : imprimeur en taille-douce, peintre en bâtiments, charretier, comédien. Devançant l’appel il s’engage dans l’armée en 1859 pour sept ans et la quitte avec le grade de sergent.
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Aujourd’hui, Auguste Lançon (1836-1885) est souvent plus connu par la rue du XIIIe arrondissement qui porte son nom que par son œuvre, qui est pourtant très originale et moderne. Il naquit à Saint-Claude dans le Haut-Jura, fils unique d’un père modeste menuisier. Il arrêta ses études après le collège pour gagner sa vie.
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Il est le troisième homme, avec Gustave Courbet et Hippolyte Moulin, de l'équipe organisatrice de la fameuse assemblée générale des artistes, le 13 avril 1871, au grand amphithéâtre de l'École de médecine. À cette époque, Eugène Pottier gagne sa vie comme dessinateur pour tissus. Sa philosophie artistique s'appuie sur la notion de « luxe communal » mise en évidence par Kristin Ross (1) .
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Son nom apparaît souvent dans des listes d’artistes ayant participé à la Commune de Paris. Il fait partie du fameux trio organisateur de la grande assemblée générale réunie à l’amphithéâtre de l’École de Médecine en avril 1871. Il cosigne avec Gustave Courbet, peintre, et Eugène Pottier, dessinateur industriel, l’appel aux artistes paru dans le journal officiel de la Commune le 6 avril pour préparer la réunion. Si Courbet est dans toutes les histoires de l’art, Hippolyte Moulin, sculpteur, est resté inconnu probablement en raison de ses positions esthétiques classiques. On peut cependant voir deux de ses œuvres au musée d’Orsay dont un grand marbre intitulé Un secret d’en haut exposé dans l’allée centrale réservée aux sculptures monumentales.
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Alors que vient de se terminer au musée Jeanne Rath de Genève et à la Fondation Beyerler à Bâle de grandes expositions faisant la part belle aux dernières œuvres de Gustave Courbet peintes pendant les cinq ans d’exil en Suisse, Paris prend le relai avec un événement original.
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Charenton, 30 avril 1871
Me voici par le peuple de Paris introduit dans les affaires politiques jusqu’au cou. Président de la Fédération des artistes, membre de la Commune, délégué à la mairie, délégué à l’Instruction publique : quatre fonctions les plus importantes de Paris. Je me lève, je déjeune, et je siège et préside 12 heures par jour. Je commence à avoir la tête comme une pomme cuite.
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L’exposition Victor Hugo en exil, présentée au Musée des lettres et manuscrits de Bruxelles jusqu’au 29 mars, retrace l’itinéraire de l’écrivain proscrit, de Bruxelles à Guernesey, à travers des correspondances et des dessins exceptionnels.
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Qui se souvient d’Auguste Bartholdi ? Qui reconnaît en lui le sculpteur de la statue de la Liberté à New-York et du Lion de Belfort ? Pourtant sa vie tient du roman. Il rencontre Garibaldi et participe aux combats de 1870 près de Colmar, sa ville natale, où un musée retrace sa vie.
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Entré au musée d’Orsay en 1995, après plus d’un siècle de clandestinité, le célèbre tableau de Courbet a beaucoup fait parler de lui cet hiver.
Il a été l’objet de spéculations passionnées pendant le mois de février et, depuis, plus rien. Tout est parti d’une campagne de presse qui a culminé avec un article exclusif paru dans Paris-Match avec photo en couverture, sur un portrait de femme que son acquéreur présente comme le probable visage de L’Origine du monde.
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Une souscription publique a été lancée par le conseil général du Doubs pour racheter Le Chêne de Flagey, œuvre majeure de Gustave Courbet.
L’appel aux dons a déjà permis de récolter la moitié des 4 millions d’euros nécessaires à l’acquisition de cette toile. Le Chêne de Flagey a été reconnu comme « œuvre d’intérêt patrimonial majeur » par la commission consultative des trésors nationaux du ministère de la Culture. Le tableau, peint en 1868 par Courbet, représente un chêne massif planté à Flagey, près d’Ornans, où le père de l’artiste possédait des terres.
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Cet alexandrin de Victor Hugo est souvent cité en référence à la Commune. En réalité, Hugo l’écrit en 1867, pendant son exil à Guernesey, pour déplorer la défaite de Mentana.
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Le 150e anniversaire de la publication des Misérables et le 210e anniversaire de la naissance de Victor Hugo ont suscité de nombreuses manifestations, notamment à Besançon qui projette d’ouvrir au public la maison natale de l’écrivain.
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Une histoire courte, mais intense...
Dans un article publié dans Paris Obs (supplément du Nouvel Observateur) du 8 janvier 2004, Frédéric Gaussen ironise sur les " avant-gardistes " qui préféraient " révolutionner la peinture" plutôt que " peindre la révolution ". Il conclut un peu vite que " la Commune n’a pas produit de grandes œuvres ". Un jugement à l’emporte-pièce, vigoureusement démenti par l’exposition présentée récemment à l’Hôtel de Ville de Paris.
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L’origine de l’affaire, dite « Les Trois Académicides », se trouve dans la candidature facétieuse du poète Achille Le Roy à l’Académie française dans le but de ridiculiser cette institution de vieillards vermoulus et réactionnaires grâce à la complicité de ses amis Marius Tournadre et Maxime Lisbonne.
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Rodin est issu d’un milieu de paysans normands émigrés à Paris à la faveur de l’expansion industrielle naissante. Le jeune Auguste, né en 1840 rue de l’Arbalète, passe son enfance dans le quartier St Marcel non loin des Gobelins où travaillent de nombreux artistes et déménage souvent tout en restant dans les faubourgs de la rive gauche.
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Dans une note du 27 juillet 1891, le savant Marey présentait à l’Académie des Sciences une réalisation de son disciple Georges Demenÿ. Cette machine figurait à la première exposition de photographie qui eut lieu au Champ de Mars en 1892.
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Auvers-sur-Oise (Val d’Oise) célèbre le centenaire de la mort du Dr Gachet. On connaissait le collectionneur et le mécène, ami de Cézanne et Van Gogh. Il restait à découvrir son rôle de médecin dans la Garde nationale pendant le Siège et la Commune de Paris.
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C’est Bernanos qui parle [1] :
« Je ne sais pas si Hugo était très intelligent au sens où l’entendent ceux qui le croient bête, et je m’en fous. Il reste et restera notre grand poète national, parce que les plus futés comme les plus frustes se laissent prendre à ses vers ».
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La Commune de Paris a ouvert les portes des Tuileries au grand public : cinquante centimes le prix du billet d’entrée. Cette initiative attire une foule immense curieuse d’admirer les richesses du palais.
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Notre collaborateur et ami Georges Aillaud a fait récemment une bien curieuse découverte : un croquis de Verlaine, par lui-même, en uniforme de Garde national du 160ème bataillon.
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En 1863, au moment des dernières élections législatives du Second Empire, à Lyon, les Libéraux, conduits par les avocats Leroyer et Andrieux, dénoncent l’opposition molle conduite à Paris par Jules Favre et à Lyon par Hénon.
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Julien Tanguy (1825 – 1894). Broyeur de couleurs de son métier, il a été de ce petit peuple parisien qui a su accueillir les nouveaux peintres au moment où les officiels et les amateurs s’en détournaient. Il avait vécu les journées glorieuses et sanglantes de la Commune de Paris. Il est envoyé à Satory, puis emprisonné à Versailles, il est transféré sur un ponton de la rade de Brest le 6 avril 1872. Il est jugé par le 4è Conseil de guerre de Versailles qui le condamne le 25 mai 1872 à un an de prison et deux ans de surveillance. Il, semble-t-il, compensait une utopie perdue, par sa bonté, soutenant les peintres miséreux, méconnus et souvent méprisés.
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Au début du siècle dernier, sous l’impulsion de Gustave Geffroy, biographe de Blanqui, la section de Puget-Théniers de la Ligue des droits de l’Homme forme un comité pour l’érection d’un monument à la mémoire de Blanqui, dans sa bourgade natale.
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Voilà un peintre qui a su faire parler de lui, qui a cherché à entrer en contact avec le public du Salon unique, ce salon dans lequel il était indispensable d’exposer pour vivre de son art. Médiatique, il l’a été bien avant que l’on invente ce mot. Ses oeuvres, sa personne ont été caricaturées, ses idées déformées, son action cachée, si bien qu’un siècle et demi après sa mort, il reste à découvrir comme cette œuvre intitulée « l’Origine du monde » qui sidère encore les visiteurs du musée d’Orsay.
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L’image chantée de certains événements perdure le plus souvent grâce à des couplets nettement postérieurs, mais qui s’identifient si parfaitement à cette période qu’ils lui sont fréquemment attribués ! Telle la chanson Les Canuts d’Aristide Bruant, d’un bon demi-siècle postérieure au soulèvement des canuts lyonnais.
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L'exposition qui vient de se terminer en 2011 était intéressante à plus d'un titre. D'abord pour les écrits, essentiellement les lettres de Louise Michel à Victor Hugo, dont les originaux sont conservés à la maison du poète, place des Vosges à Paris.
Sa première lettre, signée L. Michel Demahis, est envoyée depuis le château de Vroncourt (Haute-Marne), l'année de ses vingt ans, avec de longs poèmes qui la situent d'emblée dans une ambition d'écriture, avec la volonté de ne pas afficher d'abord son prénom féminin.
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Une photographie inédite d’Arthur Rimbaud, âgé d’une trentaine d’années, prise à l’hôtel de l’Univers à Aden (Yemen) dans les années 1880, a été vendue le 15 avril 2010 au Salon du livre ancien à Paris. Elle avait été dénichée par deux libraires dans une brocante.
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L'auteur du Temps des Cerises, acteur de premier plan de la Commune de Paris, est venu deux fois à Châtellerault. En 1884, militant infatigable du mouvement socialiste, il fait le tour des usines. En novembre, on le voit à Angoulême, Poitiers, et à Châtellerault où il échange longuement des idées avec les ouvriers locaux.
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Le Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis propose (1) , du 9 octobre 2008 au 12 janvier 2009, une exposition d’œuvres choisies d’Honoré Daumier sur le thème du divertissement dans lesquelles le dessinateur caricature la mise en scène de la culture sous Napoléon III ou tout simplement le rapport du spectateur au spectacle.
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C’est le soir. Sous la tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s’échappe un filet bleu. (…) Tiens ! Un gros point noir semble arrêter l’index frétillant. C’est Paris.
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Le 26 février 1808, naissait à Marseille Honoré Daumier. La Bibliothèque nationale (1) célèbre ce bicentenaire par une passionnante exposition consacrée à l’œuvre lithographiée de l’artiste, présentée jusqu’au 8 juin.
Daumier fait ses débuts comme dessinateur politique dans La Caricature et Le Charivari, journaux d’opposition à Louis-Philippe, dirigés par Charles Philipon.
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Un Enterrement à Ornans (1849-1850) marque la naissance de la peinture moderne en raison du thème humaniste et social, et l’abandon de toute évocation mythologique ou historique. La technique est révolutionnaire car Courbet introduit la profondeur par l’ombre, puis met de la lumière pour les faire apparaître.
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En 1871, quand éclate la Commune, le futur compositeur a neuf ans. Peu d’instruction traditionnelle : il va à peine à l’école. Ses parents, Clémentine et Manuel-Achille, ont fait faillite après avoir tenu un modeste commerce de céramiques et poteries. Devenu chômeur, le père prend un emploi d’ouvrier dans l’imprimerie Dupont qui débauche à son tour.
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On peut être un grand historien et ne pas bien comprendre ce qui se passe en son siècle. Ainsi de Michelet et de la Commune.
« On ne dispose pas, note Jean-Claude Caron (1), de lettres de Michelet produites sur le moment même (…) ».
Michelet s’exprime dans l’après-coup : sans réelle surprise, il fustige les barbares payés par Bismark, évoque « le monstre social que nous portons en nous ».
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Courbet et la Commune : Représentations photographiques, identification et mystification
Quelle a été la véritable implication de Gustave Courbet dans les événements de la Commune ? A-t-il participé à la destruction de la colonne Vendôme comme le suggèrent de nombreuses caricatures? Est-il ce curieux personnage en uniforme qui figure sur une photographie de la scène ? A-t-il ensuite été arrêté puis emprisonné sur la base de représentations truquées ? Entre rumeurs, affirmations péremptoires, photographies « d'après nature » et photomontages déjà très répandus à l'époque, la vérité est difficile à extraire du mythe, et certains détails des activités du peintre pendant la Commune restent flous.
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Régis Michel, lors de l’exposition au Musée du Louvre, réalisé sous le titre « Posséder et détruire », étudie dans le catalogue le « Bain turc » d’Ingres en se référant à l’analyse littéraire de Jean-Paul Sartre sur Gustave Flaubert dans « L’Idiot de la famille ». Le tableau d’Ingres s’inspire de l’Orient, lève fantasmatiquement les interdits sans abolir l’idée de propriété et d’enfermement ; haïssant les bourgeois, méprisant le peuple après 1848, le maître provoque le voyeurisme et le fétichisme du spectateur pour cultiver le saphisme (fantasme masculin de l’homosexualité féminine).
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Dans une lettre adressée à Agenor Bardous, datée du 19 juin 1871, Flaubert raconte sa journée au procès des Communards :
« Le spectacle d'hier m'a écœuré! Quels êtres ! Quels piètres monstres ! Mais quelle bonacité que celle des tourlourous qui les jugent ».
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Que les connaisseurs pardonnent aux profanes que nous sommes mais, lorsque notre estimé ami Marcel Cerf nous a remis la reproduction de cette toile, nous étions tous, au Comité de rédaction sous le charme de cette ferveur que l’artiste avait voulu nous faire partager et que nous découvrons.
Assez curieusement, les recherches pour expliquer cette toile n’aboutirent pas, si ce n’était pour nous apprendre que c’est le musée Tretiakov de Moscou qui la détenait.
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Peintre et caricaturiste, Louis Alexandre Gosset de Guiness dit André Gill est âgé d'une trentaine d'années au moment où le Second Empire s'écroule et où la République qui lui succède va enfanter une révolte populaire. Et, il va traverser ces évènements non seulement à la façon de l'artiste décrivant son temps mais également en citoyen portant un regard «engagé», ce qui permet de mieux saisir les motifs et l'enchaînement des événements.
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Alors que reparaissent ses œuvres, un petit rappel semble nécessaire... Alphonse Daudet, lui aussi, aimait cracher sur la tombe des Communards !
Fréquemment dans nos bulletins, nous avons eu l'occasion de dénoncer le comportement abject d’écrivains célèbres envers la Commune, justifiant, tout en l’exaltant, l’odieuse répression et ce parlons, bien après coup, tel Zola dans « La débâcle ».
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Émile Zola anti-communard ? Certains l’affirment avec des citations prises dans les romans de l’auteur l’immortel J’accuse. Cet article relance une affaire Dreyfus que l’État-major (beaucoup s’illustrent pendant la répression de la Commune) et les politiciens souhaitent enterrer à jamais.
Émile Zola anti-communard ? La réponse exige des nuances et il convient d’éviter les jugements définitifs.
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Le dernier numéro de la revue Histoires Littéraires (11, juillet-août-septembre 2002), contient une étude pleine d’intérêt sur la vie et l’œuvre d’Hector France, due à la plume de M. René Fayt, bibliothécaire à l’université libre de Bruxelles, étude qui ne saurait laisser indifférents les Amis de la Commune.
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Il y a cent ans, en 1902, mourait Émile Zola. Si tout le monde connaît ses romans imprégnés de socialisme, on sait un peu moins que pendant la Commune il était journaliste à Versailles, ayant épousé les thèses versaillaises.
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Grâce à notre ami Patrick Fonteneau de Saint-Pierre-des-Corps, nous avons pu mettre à la bibliothèque de l'Association L'almanach de la question sociale et de la libre pensée de 1891. Parmi de nombreux textes passionnants, retenons cet article de Léon Cladel sur les causes de la « folie » d'André Gill. L'auteur d'INRI, dont nous avons signalé la première publication intégrale aux « Éditions de Lerot », rends hommage à André Gill, le caricaturiste de talent participant à la Commune. C'était il y a cent-onze-ans.
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Il existe des œuvres que le mauvais vouloir de certains hommes prédispose à les déconsidérer en employant la technique de la terre brûlée voire de l'oubli utilisé comme argument majeur.
Mais c'est sans compter avec la ténacité d’autres hommes qui, eux, ne cherchent pas à masquer le rôle des acteurs de la Commune, mais bien de montrer leur importance par des hommages que leur action suscita, ainsi que du respect de la vérité en quelque domaine que ce soit.
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Aujourd'hui encore, aucun témoignage et aucun écrit ne peuvent affirmer ou réfuter la présence de Rimbaud à Paris durant la Commune. Une certitude, c'est la présence de Rimbaud à Paris, à la veille de la Commune, entre le 25 février et le l0 mars 1871 ; le poète en parle longuement dans un courrier date du 17 avril adressé à Paul Demeny. La Commune est proclamée le 18 mars, le 21 mai, les Versaillais occupent Paris et font la chasse aux Communards.
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Juin 1871 : Paris retentit encore des salves des fusillades de mai. Echappé au massacre, recherché, Eugène Pottier, élu du deuxième arrondissement, écrit, dans une mansarde, L’Internationale. C’est encore un poème; il deviendra le chant de lutte du prolétariat grâce à la musique d’un ouvrier : Pierre Degeyter (1).
Si ces faits sont connus, les rebondissements du long conflit qui opposa Pierre Degeyter à son frère Adolphe revendiquant tous deux la paternité de la partition de L’Internationale, le sont moins (2).
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Avec la chute de l’Empire, la plupart des républicains adoptent la Marseillaise et le Chant du départ, bien que les bonapartistes n’aient pas hésité à les utiliser juste avant et pendant la guerre pour galvaniser les énergies.
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