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Parmi les milliers de natives et natifs provinciaux engagés dans la Commune de Paris, il s’en trouve quelques-uns et quelques-unes aux destins atypiques. En évoquant celui du Castelroussin indrien Pierre-Philippe Lebeau, seul déporté à avoir réussi son évasion, nous voulons témoigner pour ces « anonymes », femmes et hommes, qui ont fait l’histoire en 1871 et qui méritent la même reconnaissance que les têtes pensantes de la Commune.
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Plus républicain que socialiste ! Tel était l’état d’esprit d’Henri (ou Henry) Brissac durant son séjour néo-calédonien : « Nous, les vaincus de la Commune de 1871, nous redoutions surtout le retour de la monarchie. Il nous fallait la République avant tout. La République pour nous était l’alma mater qui devait engendrer la transformation sociale. » Combien, à son retour du bagne de l’île Nou, après avoir bénéficié d’une grâce qui n’effaçait pas la flétrissure morale, le condamné aux travaux forcés à perpétuité dut désespérer de la République désormais solidement installée !
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LE CARTOGRAPHE CONDAMNÉ À UN TOUR DU MONDE
En lui remettant, en 1891, un prix de la Société de géographie, Frank Schrader rappelait qu’Émile Magloire Giffault « exécuta, au cours de divers voyages, des travaux de levés sur le terrain qui devaient lui donner, après l'enseignement qui s'acquiert dans le cabinet, celui qui ne s'acquiert que devant la nature ». Le républicain incontestable qu’était le cousin des frères Reclus se garda de préciser qu’en guise de voyages, le lauréat avait séjourné sept années au bagne de Nouvelle-Calédonie. Le musée Balaguier de La Seyne-sur-Mer conserve précieusement un des carnets de dessins qu’il en rapporta et dans lequel deux cartes illustrent sa circumnavigation.
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L’année 2020 sera celle du bicentenaire de Gambon. Gaëtan Gorce, ancien député-maire PS de La Charité-sur-Loire (Nièvre), dans son ouvrage Élus du peuple, 1848-1997 (1), qualifie Gambon, élu de la II e République dans le Nivernais, de « précurseur ».
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Napoléon Gaillard (1815-1900), qui fut pendant une quinzaine de jours le chef barricadier de la Commune, est loin d’être un inconnu, et sa biographie dans le Maitron (1) résume l’essentiel de sa vie. Néanmoins, de nouvelles sources permettent de préciser certains aspects de son existence dans deux domaines, sa jeunesse et sa formation politique, et surtout son activité d’inventeur à partir de 1851.
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1- VERS LA MINORITÉ (1)
Dans l’ardente participation de Courbet à la Commune, on distingue nettement deux périodes, avant et après le 16 avril 1871. Dès les premières élections, le 26 mars, il s’était présenté et avait frôlé la réussite. Il avait alors simplement continué à travailler à la conservation des œuvres d’art et à leur mise à l’abri des bombardements prussiens, dans la prolongation de son mandat républicain de septembre 1870.
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« Très peu d’hommes gagnent à être connus », écrivit son neurasthénique homonyme. En l’occurrence, il est un autre Jules Renard qui mérite grandement de l’être. Né Débard, le 5 septembre 1848, à Franvillers (Somme), il fut reconnu l’année suivante, quand Louis-Édouard Renard, cultivateur, épousa sa mère Élisa.
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Dans le dossier consacré à Paschal Grousset aux archives de la préfecture de police de Paris sont conservées quatre lettres dont il n’est ni l’auteur ni le destinataire. Elles ont été adressées par Jules Vallès à Léon David, secrétaire de la rédaction du Radical. Il faut croire que les « mouchards » avaient relâché leur attention puisque le fondateur du Cri du Peuple écrivait à son ami Arthur Arnould, le 5 janvier 1876 :
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C ‘est probablement grâce à sa femme, Irma Vuillier et à sa fille Georgette que Dalou, pourtant officier du 83e bataillon fédéré, n’est pas mort sur une barricade.
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Louis-Xavier de Ricard, né le 25 janvier 1843 à Fontenay-sous-Bois, est le fils du général et marquis Joseph, Honoré, Louis Armand de Ricard, qui a successivement servi Napoléon 1er, puis les Bourbons et, pour finir, premier aide de camp du roi Jérôme en 1852.
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François Ostyn (1823-1912), élu du XIXe arrondissement au Conseil de la Commune de Paris en 1871, délégué de la Commission des Services publics, avait été condamné à mort par le Tribunal militaire de Versailles, après la Semaine sanglante.
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Charles Beslay, élu du VIe arrondissement et doyen d’âge de la Commune de Paris, est membre de la commission des finances. Il est désigné comme délégué de la Commune auprès de la Banque de France et se montre, dans cette fonction, très respectueux de l’institution dont il prône l’indépendance et dont il assure la préservation. Ceci lui vaudra d’être exfiltré en Suisse par les versaillais après l’écrasement de la Commune et d’être blanchi dès 1872 par le conseil de guerre.
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SOCIALISME ET SYNDICALISME AU TOURNANT DES XIXE-XXE SIÈCLES
Le tournant des XIXe-XXe siècles est décisif dans le processus de maturation du mouvement ouvrier. D’abord, les conflits du travail et l’idée de grève générale montent en puissance. Ensuite, les syndicats cherchent à réduire leur émiettement en créant la CGT en 1895. Enfin, les écoles socialistes résorbent non sans mal leurs divisions et s’unifient en 1905 dans la SFIO.
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Jean Allemane, né en 1843 à Sauveterre-de-Comminges, en Haute-Garonne, arrive à Paris avec ses parents en 1853. Ouvrier typographe, il est emprisonné à l’âge de 18 ans pour avoir participé à une grève. Il prendra ensuite une part active à l’organisation du syndicat des typographes.
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Né au nord de Saint-Etienne, dans le pays du Forez, au sein d’une famille nombreuse, il est le fils d’un modeste journalier. Lui-même, très jeune, travaille aux champs comme pâtre ou laboureur.
Il fréquente peu l’école. C’est à vingt ans, au cours d’un séjour chez son frère instituteur, qu’il s’instruit véritablement. En autodidacte, il conservera intacte sa passion de lire et d’apprendre.
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En 1871, Henri Mortier est très populaire parmi les ouvriers du meuble du faubourg Saint-Antoine, dans le XIe arrondissement de Paris où il exerce le métier de découpeur en marqueterie. Cette renommée lui vaut d’être élu de la Commune dans cet arrondissement populaire avec le meilleur score, lors des élections du 26 mars 1871 ; il recueille 21 186 suffrages sur 25 183 votants et 42 153 électeurs inscrits.
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Walery Wroblewski est né le 5 décembre 1836 à Zoludek, aux confins nord-est de la Pologne, actuellement Belarus, dans une famille de propriétaires terriens appartenant à la petite noblesse. Il fait ses études à Wilno et à Saint-Petersbourg à l’Institut supérieur des eaux et forêts. Dans cette ville, comme beaucoup d’étudiants, il entre en contact avec les démocrates révolutionnaires russes, ce qui influence sa formation politique. Ses études terminées, il travaille dans la région de Grodno en militant, en même temps, pour ses idées sociales. Quand, en janvier 1863, éclate l’insurrection contre la domination russe, le jeune Walery y prend une part active en commandant un groupe de maquisards. «Wroblewski jouissait, parmi ses compatriotes combattants de l’insurrection d’un prestige militaire mérité. D’une bravoure à toute épreuve, on racontait qu’il avait, avec une demi-douzaine de lanciers, traversé toute la Lituanie. Il avait le corps tatoué de coups de lances» (1).
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Poête et journaliste au Père Duchêne
Eugène Vermersch est né à Lille le 13 août 1845. Après ses études secondaires, sa famille l’envoie à Paris pour faire médecine, mais il préfère taquiner la muse. Il sera poète et chroniqueur.
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Louis Delbrouck a été longtemps un personnage mal connu de l’histoire de la Commune. Heureusement des chercheurs patients et obstinés, M. Maurice Vinot et son fils Yves ont réussi à cerner la personnalité de leur ancêtre.Pour réaliser cette esquisse biographique, il a fallu faire souvent appel aux connaissances approfondies en généalogie, en histoire sociale et en histoire locale de ces deux pionniers.
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Journaliste au « Cri du peuple » - membre de l'internationale et du Comité central républicain des 20 arrondissements de Paris - Sous la Commune, Secrétaire général administrateur du 13e arrondissement, puis secrétaire général de la Questure de la Commune.
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Le 28 avril 1901, la communarde Paule Minck meurt, pauvre et épuisée. Ses obsèques au Père Lachaise, qui coïncident avec le 1er mai, vont être tumultueuses. Le Paris révolutionnaire lui fait des « funérailles selon son cœur » : drapeau rouge, Internationale et CarmagnoIe, discours enflammés sur la Commune et l'émancipation de la femme, heurts entre les ouvriers et la police.
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Notre Association a toujours célébré la mémoire de Blanqui.
S'étonner de cet attachement au « grand absent » de la Commune, c'est oublier que ses partisans y furent élus à des postes-clés et lui fournirent de nombreux combattants.
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Le Communard Jules Martelet a été honore dans son village natal de Saint-Brice-Courcelles, près de Reims dans la Marne, par l'inauguration d'une rue portant son nom, en présence de deux de ses petites-filles.
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Le 17 avril 1871, sur la demande de Léo Frankel et au nom de la municipalité du 13e arrondissement, la Commune de Paris décide que la place d'Italie prendra le nom de place Duval.
Émile Duval était né à Paris, le 27 novembre 1840, ouvrier fondeur, il exerçait sur ses camarades d'atelier une influence extraordinaire.
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Fils de notaire berrichon, né à Vierzon [Cher], le 29 janvier 1840, Édouard Vaillant n'est guère prédestiné, ce jour-là, à devenir le symbole vivant de la Commune de Paris. ingénieur sorti de l’École centrale, étudiant en philosophie et en médecine à Heidelberg et à Tubingen (il deviendra plus tard médecin et Member of the Royal College of Surgeons britannique], confident et disciple de Proudhon, ami et correspondant du grand philosophe matérialiste allemand Ludwig Feuerbach, membre de la section genevoise de l’Association internationale des travailleurs, Vaillant est déjà passé, à la chute de l’Empire, par une formation des plus éclectiques.
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À Jean MAITRON
Maurice Choury (1) puis Jacques Rougerie (2) ont attiré notre attention sur un document qui repose aux Archives de la guerre à Vincennes (3). Il s’agit d’un manuscrit signé Nestor Rousseau et que l’auteur a rédigé pendant qu’il attendait en prison le jour de sa comparution devant le Conseil de guerre.
Pour la première fois, ce document va être publié intégralement.
Mais auparavant, il convient de se demander qui était donc Nestor Rousseau (4).
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« Elle me fait horreur, votre Marseillaise...(1) (2) »
Le goût des parades militaires, les réactions qu’il eut, enfant, devant ces parades constituent une des sources de l’esprit volontiers cocardier de Vallès. Dès 1864, il se plaît à évoquer les « cavaliers du 2e chasseurs courant à cheval par les rues de Saint-Etienne » (3).